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Une auteure plus vraie que nature

25 août 2016, 00:18
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Auteure fracassée par la mort de sa fille Louise, la Chaux-de-Fonnnière Esther Montandon a couché sa douleur et ses souvenirs sur une liasse de feuillets retrouvés dans ses archives. Un «journal de deuil» en quelque sorte, qui nous est restitué par un certain Vincent König...

L’avant-propos de «Vivre près des tilleuls» nous fait croire en l’existence de ce manuscrit, que l’auteure aurait rédigé durant les quatre années de la vie de Louise. Mais au terme d’une narration poignante et «sonnant si juste», l’épilogue fait tomber le masque: Esther Montandon est aussi fictive que ses carnets! De fait, le récit a été tracé par 18 plumes issues de l’Association de jeunes auteur(e)s romand(e)s (Ajar), un collectif littéraire créé en 2012.

Avec cette mise en abyme, cet Ajar-là– qui, lui, avance à découvert! – a expérimenté une autre manière d’éprouver la fiction littéraire. «Nous avons pris conscience qu’un récit, pour s’incarner, n’a...

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