Depuis les origines, le jazz a toujours aimé les lieux un peu interlopes, les sous-sols et les caveaux. A La Chaux-de-Fonds, il s’épanouit régulièrement à la cave du Petit Paris. A Neuchâtel, le jazz contemporain se fait plus rare, mais le voilà à nouveau dans une autre «cave», celle du théâtre du Pommier. Andrea Manzoni, pianiste piémontais vivant à Paris, présente «Shapin’ It», avec le batteur Andrea Beccaro. L’occasion d’une joyeuse conversation téléphonique avec le premier des deux Andrea, malgré une grippe et une fièvre carabinée de l’interviewé.
Andrea Manzoni, les fidèles du Pommier vous reconnaîtront peut-être puisque vous y êtes déjà venu avec une chanteuse arménienne. On était alors bien loin du jazz!
Oui, oui, c’était en 2106 avec Rosy Anoush Svazlian, une très grande chanteuse avec qui j’ai fait le concert le plus important de ma vie, en duo au Carnegie Hall! Dans mes projets tout proches,...