Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Un trentenaire parisien chante sa vie dissolue

29 sept. 2011, 09:06
data_art_5332133
Le Queen Kong Club rouvre ses portes demain sur la classe tout en décalage d'Arnaud Fleurent-Didier. Un trentenaire parisien mettant en musique sa vie dissolue et ses interrogations: avec un tel profil, pas étonnant que sa carrière peine à décoller. Pourtant son troisième album, "La reproduction", lui permet de sortir de l'anonymat et d'entrer dans le jeu des comparaisons qui définit la nouvelle chanson française. Plus intello que Benabar, plus dépressif que Vincent Delerm avec lequel il partage pourtant un filet de voix. Mais se contenter de juxtapositions avec ses contemporains resterait réducteur, car la richesse des arrangements d'Arnaud Fleurent-Didier renvoie à toute l'histoire de la chanson française et à quelques dérives de variétés assumées. "La reproduction", un titre plus cynique que poétique, s'écoute comme un disque programme qui interroge les relations de sa génération avec celle de ses parents. Bourdieusien malgré lui, il se débat mollement parmi des utopies...
Votre publicité ici avec IMPACT_medias