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Un super zéro de plus, un!

31 août 2011, 11:18

Ayant fait ses débuts aux côtés de George Lucas comme collaborateur aux trucages de «La Guerre des étoiles», Joe Johnston est un cinéaste plutôt cinéphile et «not to bad» pour un doyen hollywoodien. En tant que réalisateur, on lui doit quelques grosses productions dignes d'intérêt, tels «Chérie, j'ai rétréci les gosses» (1989) ou plus récemment «The Wolfman» (2010).

En adaptant les Marvel Comics de «Captain America», l'un des super héros les plus populaires durant la Deuxième Guerre mondiale, il s'est lancé dans une entreprise périlleuse, tant l'équilibre entre le second degré et le patriotisme primaire s'avère difficile à réaliser avec un surhomme en forme de bannière étoilée. En outre, on sait bien que le rôle de personnage bariolé est de rejoindre la bande de «destructeurs» des «Avengers» qui sortiront sur les écrans en 2012. New York, 1941. Un jeune gringalet asthmatique est recalé au recrutement. Prêt à tout pour rejoindre le front, il participe à une expérience qui le rend très vigoureux et quasi invincible. Désormais, il fait figure de redoutable arme secrète pour éliminer le méchant Crâne rouge, une chemise brune de la pire espèce… Mais à choisir entre deux nazis, l'on préfère celui, un brin plus improbable, de «This Must Be the Place» de Paolo Sorrentino. Car, si la première partie de «Captain America» est marquée par l'ironie et tourne le super «héraut» de l'Amérique en ridicule, la seconde prend des airs d'apologie guerrière désastreuse, dont les effets spéciaux peinent à convaincre, et ce malgré une 3D qui prend garde à ne pas trop secouer les mirettes.

De Joe Johnston
Avec Chris Evans, Hayley Atwell, Sebastian Stan…
 

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