Depuis qu’il a abordé le cinéma par la boxe en 1992 avec «Les gants d’or d’Akka», le cinéaste genevois Nicolas Wadimoff poursuit une filmographie passionnante, tant du côté de la fiction que du documentaire. Notamment réalisateur d’«Aisheen», «Opération Libertad» et de l’excellent «Spartiates» (Prix de Soleure 2015), il nous revient avec «Jean Ziegler, l’optimisme de la volonté». Retraçant le chemin de vie de Ziegler, ce portrait documentaire suit son combat obstiné et l’accompagne à Cuba, où, en 1964, le Che Guevara avait incité le professeur, sociologue et écrivain à combattre le «monstre capitaliste». Un film à la fois touchant et subtil, où Ziegler avoue à demi-mot qu’il a parfois pu se tromper, sans pour autant renier ses engagements. Entretien avec le réalisateur.
Nicolas Wadimoff, comment avez-vous appréhendé ce film sur Jean Ziegler, qui est une figure politique et votre ancien professeur?
Je me suis demandé avec quel angle et quelle...