C‘est lui qui le dit, Raphaël Tschudi aime se lancer des défis. «Le journal d’un fou», de Gogol, qu’il jouera dès demain à la Case à chocs, n’en manque certes pas!
«Jusqu’ici, on m’a plutôt confié des rôles assez lisses, hormis dans ‘Le moche’, monté par Nathalie Sandoz et la compagnie De Facto», confie-t-il. En quête d’aspérités, le comédien se laissera donc aspirer dans la spirale décrite par l’auteur russe. Il se confrontera, en sus, à l’exercice difficile du monologue.
Réduite à une vingtaine de pages A4, la nouvelle de Gogol n’en reste pas moins un monument. Un Everest. D’autant plus difficile à gravir lorsqu’on a connu, comme Raphaël, des problèmes de dyslexie: «C’est vrai, le texte, les lettres me font peur», dit-il. «Dans ce projet, j’ai l’impression d’avancer vers le brouillard mais, en même temps, je suis mû par la volonté de vouloir raconter plein de choses. En...