En 2000, le cinéaste néerlandais Michael Dudok de Wit remportait l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation pour son sublime «Père et fille». Grâce aux mythiques Studios Ghibli, à bientôt 63 ans, il nous gratifie aujourd’hui, avec «La tortue rouge», d’un premier long-métrage merveilleusement méditatif. Propos d’un créateur inspiré.
Comment diable avez-vous fait pour être produit par les studios Ghibli?
De la façon la plus simple! Un jour, les responsables de Ghibli m’ont écrit qu’ils aimaient beaucoup mon court-métrage «Père et fille» et qu’ils seraient prêts à travailler avec moi au cas où j’aurais envie de réaliser un long. Dans leur message, ils précisaient qu’ils seraient producteurs, mais que le film se ferait en Europe et non pas au Japon. Ils spécifiaient même que la loi française est la plus respectueuse en termes de films d’auteur. Avant même de m’approcher, ils avaient déjà réfléchi à tout ça… C’était fabuleux!
Et la collaboration...