Convivial et éclectique, le Festival des Chambristes, huitième du nom, s’est d’ores et déjà imposé comme le rendez-vous musical de Pentecôte. Cette année, le programme est dévolu à deux instruments rarement mis en lumière: tout d’abord le hautbois qui, sous les doigts de Fabrice Ferez, chantera Marcello, Vivaldi, Mozart et Bach. Chambriste passionné à la discographie éloquente, chef d’orchestre aussi, l’artiste de Besançon a joué sous la direction de Bernard Haitink, Claudio Abbado; il s’est produit avec des formations telles que l’Orchestre national de l’Opéra de Paris et celui de Lyon.
Autre soliste éminent, le contrebassiste polonais Witold Moniewski donnera la mesure de son talent dans le «grand duo» de Bottesini qu’il partagera avec le violoniste Alexandre Dubach.
Durant ces trois jours, on entendra des compositeurs célèbres (Mozart, Beethoven, Rossini) ou à découvrir (Gouvy, Rameau). Sans oublier les créateurs d’ici: Pierre-André Bovey, Jean-Philippe Bauermeister et Guy Bovet. cfa
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