Soleil, pluie, vent, chaleur, fraîcheur: le temps changeant qui a accompagné les premiers jours du 69e festival du film de Locarno était un peu à l’image du sentiment procuré par un début de programmation d’une qualité plutôt variable, pour persister dans la métaphore météorologique.
Ainsi, côté Compétition internationale, nous sommes toujours en attente d’une œuvre suscitant une véritable adhésion, même si certains films ne sont de loin pas dénués d’intérêt, à l’instar de la comédie bulgare «Slava» («Gloire») de Kristina Grozeva et Petar Valchanov, qui décrit les cruelles mésaventures d’un cheminot bègue pris dans les rets d’une opération de relations publiques ministérielle.
En attente du coup de cœur
D’un niveau supérieur, «La prunelle de mes yeux» de la réalisatrice française Axelle Robert raconte la relation tragicomique qui lie une malvoyante (très bien jouée par Mélanie Bernier) à un jeune garçon qui se fait passer pour aveugle, histoire de la séduire....