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Un atelier allemand qui fait «Führer»

30 janv. 2009, 09:24

Malgré sa sortie tardive en Suisse romande, le deuxième long métrage du jeune cinéaste allemand Dennis Gansel reste d'une actualité passionnante. Manifestement, le réalisateur de «La vague» (2008) se voue à conjurer l'hydre totalitaire par films interposés. En 2004 déjà, Gansel décrivait dans «Napola, une élite pour le Führer» le formatage des jeunes pousses nazies dans des lycées «totalement» dévolus à l'enseignement des «valeurs» du national-socialisme. Quatre ans plus tard, le cinéaste récidive avec «La vague», une fiction contemporaine autrement inquiétante.

S'inspirant d'une expérience menée dans les années soixante au centre californien de Palo Alto, réputé pour ses recherches dans le domaine de la psychosociologie et de la communication, Gansel la transpose à Berlin, dans un collège où sont organisés pendant une semaine des ateliers thématiques. En charge de l'atelier «autocratie», le professeur Rainer Wenger, qui ne fait pas mystère de ses sympathies gauchistes, propose à ses élèves de former à titre d'essai un mouvement intitulé «Die Welle» («La vague»), d'obédience totalitaire, basée sur la soumission aveugle et l'exclusion impitoyable. A son grand désarroi, ses élèves vont démontrer de remarquables facultés d'adaptation… /vad

Neuchâtel, Studio; 1h50

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