Plus d’eau. Pas assez de nourriture. Pas de pétrole. Qu’importe, avec son projet de gigantesque ville posée sur une plateforme équipée de roulettes, la ville de demain de Manuel Dominguez n’aura qu’à mettre les gaz pour aller chercher ailleurs ce qui lui fait défaut.
Zurich et Paris pourront aller se dorer la pilule au cœur de l’hiver, pendant que Dubaï et Johannesburg partiront bien au nord pour trouver un peu de fraîcheur.
Baptisée “Very large structure” (immense structure), le projet de l’étudiant fait l’objet de dessins 3D très aboutis (toutes les images dans notre rubrique ‘photo’). Il imagine la ville nomade posée sur une immense plateforme métallique, type plateforme pétrolière et équipée de roulettes, façon chenilles de pelleteuse.
Il a également une vision claire de ce qui pourrait se passer à bord : “ces métropoles en mouvement disposeront à bord de tout ce qu’on s’attend à trouver dans une ville, à savoir des universités, des hôpitaux, des complexes sportifs, des industries ou des restaurants”, a-t-il déclaré dans la presse anglaise.
L’idée d’une ville en mouvement n’est pas nouvelle. L’architecte anglais Ron Herron avait déjà imaginé une ville nomade (“Walking City”) dans les années 60: