«Ma fierté? Avoir toujours continué en montant. Le jour où je régresserai, j’arrêterai le piano.» A 22 ans, Mélodie Zhao, assise bien droite sur le canapé familial à Saint-Prex, raconte avec assurance sa carrière internationale de pianiste. La Suissesse d’origine chinoise a commencé à jouer à l’âge de 3 ans. «Mon père m’a mis un violon sous la gorge», rit-elle. La musicienne a grandi chez ses grands-parents, en Chine. Là-bas, pas de violon, mais un piano, sur lequel la grand-mère apprend ses premières notes à sa petite-fille. La passion poursuit la jeune Suissesse, qui obtient à 16 ans son master de soliste avec distinction.
«Je suis libre de faire ce que je veux»
Un parcours brillant, mais rempli de sacrifices. «Jusqu’à mes 18 ans, je n’avais aucun ami», reconnaît Mélodie Zhao. «Il n’y avait que le piano dans ma vie. Mais cela m’a été bénéfique, car maintenant, je suis libre...