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Neuchâtel: The Yerlins vient distiller son glam rock psychédélique au bar King

Le groupe genevois permet à son créateur Laurentz Lozano d’assouvir ses puls(at)ions seventies.

18 oct. 2018, 11:16
Laurentz Lozano, un style à la Freddy Mercury.

Ajoutez un filtre sépia aux clichés immortalisant les concerts des quatre Genevois The Yelins, et l’on s’y croirait. La tignasse qui retombe sur les épaules, la moustache à la Freddy Mercury, les vestes brodées de paillettes... Chaque détail vous ramène aux seventies.

Puis vient le son. Les envolées  de mellotron invitent au voyage stellaire, comme un clin d’œil prononcé à Pink Floyd. La voix, légèrement nasillarde, n’est pas sans rappeler celle d’un certain Liam Gallagher, et ses soudaines montées dans les aigus laissent deviner une admiration non masquée pour le Queen précité, ou encore Matthew Bellamy, chanteur de Muse. Un rock flamboyant qui respecte les codes du psychédélique à la lettre près. Sommes-nous vraiment en 2018?

Projet solo avant tout

«Les artistes glam rock à la David Bowie et Queen, j’ai grandi vec, je n’ai toujours écouté que ça», confesse Laurentz Lozano, 32 ans, concepteur, chanteur et guitariste de The Yelins. Ses racines anglaises y sont sûrement pour quelque chose... «Je suis des artistes plus récents quand même, mais ceux qui remettent comme moi le vieux au goût du jour, comme Tame Impala, Temples, ou King Gizzard & The Lizard Wizard.» On comprend mieux. 

Mi-avril, le Genevois et ses trois acolytes ont sorti leur premier album, «Echoes», qui faisait suite à leur EP-«teaser» de quatre morceaux «KaleidoPop», enregistré une année avant. Une galette produite de A à Z par Laurentz Lozano. 

«Je l’ai composée seul, enregistrée seul et mixée seul. J’ai tout fait, sauf la batterie», précise le musicien. «Avant de faire cet album, je ressentais comme une frustration: vers 14-15 ans, avec des potes on avait créé le groupe Yelin. Puis la vie de chacun a pris un tournant différent, et on s’est séparé. Certainement aussi parce que j’avais toujours tendance à vouloir tout faire moi-même... Donc après ce groupe, je me suis dit que c’est ce qu’il fallait que je fasse: un album tout seul. Et maintenant que c’est fait, je peux souffler.» Batteur, bassiste et claviériste se sont greffés par la suite à son projet solo, concerts obligent.

Cette solitude recherchée tient une place centrale dans «Echoes». Des textes barbouillés de mélancolie, qui contrastent de manière saisissante avec les sonorités éclatantes qui s’échappent des instruments. D’ailleurs, sa guitare, Laurentz Lozano l’a bricolée lui-même. Tout comme ses amplis. Quoi de plus normal quand on est luthier? «J’ai commencé à en fabriquer avant même de savoir en jouer! Finalement, The Yelins a un côté do-it-yourself qui me plaît beaucoup», conclut-il.

Plus d’infos

Concert de The Yelins au bar King, samedi 20 octobre à 22h. 

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