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«The Great Hack», le retour de «La Casa», «기생충», les bons plans de Bayron Schwyn

Les journalistes d’«ArcInfo» partagent leurs coups de cœur avec vous: découvrez ceux de Bayron Schwyn.

07 août 2019, 17:37
Portraits SNP  Neuchatel, 10 01 2018 Photo : © David Marchon

Sous influence

Et si nous avions été influencés? Insidieusement, entre deux vidéos insignifiantes sur Facebook. Et si nous faisions partie d’une base de données recensant tous les indécis et qu’ils avaient cherché à nous convaincre? Nous convaincre à glisser, presque à notre insu, un «oui» ou un «non» dans les urnes. Et si l’affaire Cambridge Analytica n’était que les prémices à une crise des démocraties?

Dans «The Great Hack», l’affaire est décodée, avec un lot impressionnant de témoignages. Comment cette société britannique a pu siphonner des milliers de données depuis Facebook et les a exploitées pour influencer l’opinion publique? Quel a été son rôle au sein de l’élection de Trump ou lors de la campagne du Brexit? Passionnant.
«The Great Hack: l’affaire Cambridge Analytica», disponible sur Netflix.

Pluie de billets

Et si vous receviez un milliard d’euros? Enfin… et si vous vous procuriez un milliard d’euros en faisant tourner la planche à billets d’une banque nationale? De mon côté, ce serait cocktails et cocotiers, planqué loin des filets d’Interpol. Pour les braqueurs de «La Casa de Papel», c’était aussi le projet. Jusqu’à ce que l’un des malfrats se fasse pincer comme un bleu et embarqué dans une prison inconnue.

Alors comment forcer sa libération? En organisant un nouveau braquage, bien plus explosif. Dans ce troisième volet, les moyens de la bande sont presque illimités, l’équipe est remaniée (mais pas moins tarée) et le plan a été imaginé par un des cerveaux les plus instables du premier casse. Mais cette fois, les forces de l’ordre ne sont pas prêtes à respecter tout le protocole…
«La Casa de Papel», partie 3, disponible sur Netflix.

Familles modèles

J’en conviens, vous en avez sûrement déjà trop entendu parler. C’est quand même la Palme d’or de cette année. Mais si vous n’avez pas encore eu l’occasion de vous délecter du bijou du Sud-Coréen Bong Joon-ho, foncez le voir: les salles neuchâteloises proposent encore quelques séances.

L’histoire de «Parasite» est simple a priori: toute une famille pauvre est au chômage. Le fils se fait recommander auprès d’une famille richissime pour qu’il donne des cours particuliers d’anglais à la fille aînée. Profitant de cette porte ouverte, il s’arrange pour que ses employeurs embauchent petit à petit sa sœur, son père et sa mère. La vie des sans-le-sou ni morale s’améliore, jusqu’à ce que l’engrenage s’enraille…
«Parasite» («기생충»), au cinéma Bio, à Neuchâtel.

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