Dans cette ancienne brasserie reconvertie en scène musicale alternative, la culture hip-hop côtoie l'Art nouveau et les cuves à bière. Tandis que les tags et graffitis colorent les moindres recoins de la Case à chocs, dans la tour de l'ancienne brasserie se trouve un hâvre hors du temps, le Salon de dégustation de bière décoré en 1934 par le peintre chaux-de-fonnier Charles L'Eplattenier.
Près d’un siècle sépare les graffitis de ces fresques. Deux mondes, deux époques et des pratiques artistiques totalement différentes. Et pourtant, les tags revendicatifs d’aujourd’hui au même titre que les "Blondes et brunes" déesses de L'Eplattenier relèvent d’un art qui se développe hors des cercles des galeries et d’un public de spécialistes. Un art destiné à un lieu industriel d’une part, à une scène musicale d’autre part.
Passionné de Street-art, Walter Tschopp fera visiter les lieux au public samedi, les fresques de L'Eplattenier comme les graffitis, "des oeuvres qui reflètent leur époque". Décryptage d'un phénomène dans l'édition du jeudi 8 septembre de L'Express et L'Impartial .
Journées européennes du patrimoine:
Les 10 et 11 septembre, visites et animations dans 12 lieux du canton
Case à chocs, Neuchâtel-Serrières: samedi de 13h à 17h, visitées commentées par Walter Tschopp, Claire Piguet et Jean-Marie Lehmann.
A lire
Publié à l’occasion des 25 ans de la Case à chocs, le guide "L’ancienne brasserie Müller à Neuchâtel", édité par la Société d’histoire de l’art en Suisse (SHAS) en partenariat avec la Ville de Neuchâtel, retrace la destinée architecturale des lieux. Disponible sur place samedi ou sur le site: https://www.gsk.ch/fr