Samuel Beckett entre dans la danse

Nous le savons, nous sommes tous voués à mourir un jour... Comment, dès lors, pouvons nous vivre et garder espoir? Cette lancinante question relie deux œuvres de Samuel Beckett, la pièce «Fin de partie» et «La fin», un écrit tiré du recueil «Textes pour rien». La danseuse et chorégraphe bâloise Tabea Martin s’en est inspiré pour concevoir «This Is My Last Dance», une parabole qui nous emmène au cœur de la condition humaine. Fragmenté, suspendu tel une respiration entre la vie et la mort, son duo sensuel n’en est pas moins traversé par l’humour: de même que chez Beckett, il agit comme un antidote puissant à l’absurdité et à la peur.La veille, en préambule à cette création, Anne Bisang et Stéphanie Janin animeront au TPR un atelier intitulé «Beckett dans tous ses états». Ces deux femmes de théâtre proposent une promenade dans l’univers de l’auteur, via des lectures de textes,...