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Retour gagnant pour I AM à Neuchâtel seize ans après

06 juin 2009, 10:05

La scène du chapiteau a failli exploser quand IAM a entamé son premier rappel. Akhenaton lance «Je danse le mia!» La salle se transforme alors en salle de disco, boule à facettes en moins. Le public, comme un seul homme, le bras tendu, est en symbiose parfaite avec le collectif marseillais.

Ce public, toujours réactif, a visiblement impressionné Akhenaton et Shurik'n, les deux leaders du groupe. Le premier, d'habitude plutôt sage, ramassera un drapeau italien jeté par un spectateur après qu'il ait interpellé la salle par un «On m'a dit qu'il y avait beaucoup de ritals à Neuchâtel! Ils sont où?»

Car pour leur deuxième concert à Neuchâtel (Case à chocs, en 1993) les Marseillais ont joué la sécurité. Quasiment tous les tubes du légendaire album «L'Ecole du micro d'argent» seront passés en revue. «Petit frère» a ouvert le feu dès le départ. «Independenza», «L'Empire du côté obscur» et «Demain c'est loin» suivront et à chaque fois, le refrain se changera en hymne de stade. Vêtus sobrement d'un jean large et d'un T-shirt, Akhenaton et ses comparses ont deployé durant près de deux heures un flow parfaitement maitrisé. Parfois un peu trop récitatif, notamment sur les chansons du nouvel album, IAM a pourtant prouvé que l'heure de l'EMS n'avait pas encore sonné pour les routards de la scène hip-hop française.

Il suffisait de regarder les fans de Limp Bizkit chanter le refrain de «Né sous la même étoile» pour s'en convaincre. Leurs textes ciselés et leur accent du Midi n'ont pas pris une ride. /jg

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