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Retour au bercail pour la pianiste chaux-de-fonnière Ariane Haering

Installée en Autriche depuis plusieurs années, la pianiste chaux-de-fonnière Ariane Haering sera l’invitée de l’Ensemble symphonique Neuchâtel ce samedi au temple du Bas, à Neuchâtel.

06 déc. 2018, 05:31
Née à La Chaux-de-Fonds, Ariane Haering est établie depuis plusieurs années en Autriche.

Installée en Autriche depuis plusieurs années, la pianiste Ariane Haering se produira ce samedi 8 novembre au temple du Bas, à Neuchâtel, en tant que soliste invitée par l’Ensemble symphonique Neuchâtel (ESN). Un retour au bercail pour la musicienne, qui a grandi à La Chaux-de-Fonds.

«Ma sœur Carole et plusieurs anciens collègues musiciens jouent dans l’ESN, je retrouve ma toute première famille musicale». Etablie à Salzburg, ville de naissance de Mozart, et mère de quatre enfants, Ariane Haering ne s’est plus beaucoup produite dans sa région d’origine ces dernières années. «J’ai élevé mes enfants, j’ai moins tourné. Je me suis remise à voyager depuis cinq ou six ans. J’adore être sur scène, cette passion ne m’a jamais quittée.»

Univers de tragédie

Samedi, la pianiste interprétera le concerto pour piano n°20 de Mozart. Une œuvre qu’elle connaît bien: «Je l’ai beaucoup jouée, notamment avec l’orchestre de chambre de Lausanne, il y a tout juste vingt ans». Il s’agit d’un des deux seuls concertos que Mozart a écrit en mineur. «On est dans un univers de tragédie. Quand il a écrit ce concerto, Mozart attendait des commandes d’opéras, qui ne venaient pas. Il a sorti toute sa colère, sa tristesse et son anxiété».

Mais l’œuvre comprend aussi un moment plus serein: «Le thème du deuxième mouvement est très léger, on pourrait le siffler à un enfant.» L’artiste détaille une autre spécificité de ce concerto: «Il y a des dialogues mêlés entre le piano et l’orchestre, un peu comme dans une symphonie. Parfois, on ne sait plus vraiment qui joue quoi».

Emotion intense

Ariane Haering arrive en Suisse mercredi soir, elle n’aura donc que peu de temps pour répéter avec l’ESN. Ça ne lui fait pas peur: «Avec le chef Alexander Mayer, je sais qu’on va bien s’entendre».

Très souvent interprétée, la musique de Mozart ne risque-t-elle pas, à force, de lasser? Ariane Haering ne le pense pas: «Dimanche, je suis allée écouter son ‘Requiem’. C’est une émotion tellement intense à chaque fois!»

Infos pratiques

Temple du Bas, Neuchâtel, samedi 8 décembre à 20h.

Informations et réservations : le site de l’ESN

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