Un corbeau becquetant les jolies dents d’un visage non identifié sert d’affiche à la 47e édition des Rencontres d’Arles. Pour plus d’ambiguïté, l’image est à l’envers, même si certains commerçants arlésiens autour de la place du Forum ont cru bien faire en la remettant à l’endroit. Comme l’indique l’image à la fois glamour et sinistre du magazine «ToiletPaper», semestriel ultra-codé de l’artiste Maurizio Cattelan et du photographe «de mode, de pub et de recherche artistique» Pierpaolo Ferrari, Arles 2016, c’est un peu plus que les Rencontres de la photographie. C’est la tentation de tout englober à la manière d’une biennale d’art contemporain, de faire de la photographie un simple medium parmi d’autres. Et de suivre l’exemple de la Fondation Luma de la mécène suisse Maja Hoffmann, plateforme expérimentale dont l’ambition intellectuelle regarde du côté du mythique Black Mountain College et dont les moyens ont peu à voir avec ceux d’une...
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Rencontres du troisième type
Le grand festival photographique fait la part belle aux plasticiens.
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