Votre publicité ici avec IMPACT_medias

«Quitter la ville»

11 juil. 2009, 11:49

Les puissances asiatiques émergentes constituent un sujet de conversation qui alimente tous les fantasmes et les craintes liées à la globalisation. Au c½ur de ces zones d'influences nouvelles se dressent, en constante mutation, les fières mégapoles du futur. Ici, Séoul, Corée du Sud, ville gigantesque, nasse grouillante, dont il semble vain de vouloir s'extraire des mailles du filet tendues par le tissu urbain concentré, par l'oppressante tyrannie des conventions sociales et l'exploitation par le travail. Parmi la foule qui compose sa population, un homme semble avoir fait le choix de ne pas se conformer aux standards qui régentent cette société; le choix de ne pas opter pour un avenir tout tracé; le choix de ne pas tout sacrifier sur l'hôtel de l'ambition personnelle... le choix de ne pas faire de choix. Aussi, le titre générique de «Quitter la ville» apparaît d'abord comme une métaphore de cette volonté de prendre du recul par rapport à son environnement. Concrètement, il constitue, entre autre, une évocation en bande dessinée d'une extraordinaire sensibilité sur la condition des travailleurs intérimaires du bâtiment. Un témoignage d'une remarquable humanité.

«Quitter la ville»
Kim Su-bak
Atrabile
164 pages n /b

Votre publicité ici avec IMPACT_medias