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Quand l’abstraction lyrique se mêle à la calligraphie chinoise

A la galerie 2016, Paul Brunner privilégie la spontanéité du geste dans un travail tourné vers l’introspection.

10 déc. 2016, 01:10
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Présentée à la galerie 2016, à Hauterive, la dernière série de peintures de l’artiste lausannois Paul Brunner s’intitule «Présence-Absence». Comme annoncé dès le titre, l’accent porte sur la dichotomie. Ici, elle s’exprime sous plusieurs formes: on perçoit de la profondeur et du volume sans que l’artiste ne fasse appel à une perspective géométrique. Des silhouettes évanescentes apparaissent par ailleurs, à moins que celles-ci ne soient en train de s’évaporer au fur et à mesure qu’on les observe. Le geste se révèle intense, violent par moments, et tout à fait doux quelques centimètres plus loin. Enfin, la présence et l’absence sont aussi celles de la lumière se présentant par des contrastes de clair-obscur.

Une nécessité créative

Autodidacte, Paul Brunner appartient au courant de l’abstraction lyrique, peignant d’après ses états d’âme et guidé par l’impulsion d’une nécessité créative intérieure. Ses toiles abstraites demeurent très suggestives car imprégnées d’une émotion dense. Sur certaines...

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