A 70 ans, celui que l’on surnommait Rod the Mod continue de porter beau. Svelte, il arbore ce jour-là une veste écossaise verte qui sied bien à son excentricité toute britannique. Supporter historique du Celtic de Glasgow, il a dû arrêter de jouer au football voilà plus d’un an, après s’être entraîné tous les dimanches. A l’âge où d’autres prennent leur retraite, il vit depuis une poignée d’années un sursaut créatif inespéré.
La parution du livre «Rod Stewart. L’autobiographie», chez Michel Lafon, lui a permis de reprendre la plume après dix ans de panne sèche. On continue de célébrer ses grandes années avec force rééditions. Le coffret Rod Stewart, qui contient ses cinq premiers albums solo (chez Universal Music), et le volume consacré à la discographie des Faces (1970-1975: «You Can Make Me Dance, Sing or Anything», chez Warner Music) donnent la mesure de l’impact qui fut celui de ce...