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Oscars, césars et autres «quartz»

L'hiver est saison favorable pour qu'un pays seul ou un groupe fasse la fête à son propre cinéma. Viendront ensuite les centaines de festivals internationaux. Cela intéresse-t-il le grand public? La réponse devrait être plutôt oui. Voici pourquoi.

12 mars 2011, 11:50

«Le discours d'un roi», après les Oscars, revivifie son système nerveux. Les trente-cinq films suisses qui briguent une dizaine de «quartz» à Lucerne, ce soir, vont peut-être renforcer le lien entre les œuvres et le public? L'ATS vient de proposer un assez long texte en se livrant au petit jeu des paris: c'est aussi un signe! Michel Zendali, avant qu'il ne soit trop tard, aura découvert jeudi 10 mars (TSR1) que le cinéma suisse se féminisait en pariant sur le duo Reymond /Chuat de «La petite chambre». Nicolas Bideau, l'ancien chef de la section cinéma, fit des efforts pour la promotion de ces «quartz» qui vont peut-être contribuer à amener quelques spectateurs de plus devant certains films suisses. La cuvée 2011 a un mérite: plusieurs des candidats aux quartz sont déjà connus du grand public comme «La petite chambre», le «Sennentuntschi» de Michael Steiner (plus de cent mille spectateurs en Suisse alémanique), «Cleveland contre Wall Street» de Jean-Stéphane Bron. «Romans d'ados» de Béatrice Bakhti aura cumulé spectateurs et téléspectateurs.

Les deux principaux fournisseurs de l'indispensable carburant pour qu'un film existe, l'argent nécessaire mais pas suffisant, sont la Confédération et la SSR, avec de petites dizaines de millions chacune. Sans la télévision et ses chaînes régionales, le cinéma suisse serait plus maigrelet, d'un bon tiers environ. Sur les trente-cinq films de fiction, de documentation, d'animation, longs ou courts métrages, «nominés» lors des Journées de Soleure, qui cherchent à obtenir l'un des dix quartz en jeu, une dizaine aura été co-produit par la seule TSR.

A Lucerne, on ne donne qu'une statuette. L'argent, quelques milliers de francs, aura été associé à la «nomination» récente de Soleure. Sur le petit écran, écouter quelque discours, énumérer des titres, faire attendre le nom du vainqueur, le voir monter sur scène, l'entendre remercier les uns et les autres ne fait pas passer une soirée bien attrayante. Mais la TSR a concocté un programme alléchant pour cette nuit du cinéma suisse.

Développement et illustrations sur http://blog.lexpress.ch/retines

 

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