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«On sculpte la matière sonore»

Le duo français révélé au grand public avec le morceau «U-Turn (Lili)» il y a huit ans creuse sa singularité mélodique avec le noctambule «We Cut The Night». Un disque où le digital se fait organique.

28 sept. 2015, 01:09
Aaron

Une chanson peut parfois changer un destin. Sans cette petite perle mélodique qu’est «U-Turn (Lili)» ¬ portée notamment par le film «Je vais bien, ne t’en fais pas» de Philippe Lioret ¬ celui de Simon Buret et Olivier Coursier n’aurait peut-être pas rencontré le grand public. Mais une seule chanson ne suffit pas à garder un artiste sur les rails du succès. Depuis, le duo AaRON a su doser au mieux sa séduction et évoluer en douceur de ce premier album éponyme jusqu’au tout récent «We Cut The Night». Un disque forcément nocturne, souterrain, où pulsent des forces élémentaires ancrées pourtant dans l’ère digitale. Un beau paradoxe…

Souvent, les disques sont des réactions à celui qui les a précédés. «We Cut The Night», très digital dans ses textures, est-il une réaction à «Waves From The Road», votre live sorti en 2011, qui était très organique?

Simon Buret (chant): Non, je...

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