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«On ne peut changer aucun mot»

08 nov. 2016, 00:50
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Onze fragments accrochés sur le fil de l’existence. Onze chapitres lapidaires, pour raconter, sans pleurnicheries, l’enfance en Hongrie, l’internat, puis le déracinement, l’exil au Val-de-Ruz, le travail en usine et l’éclosion d’un écrivain... Sociétaire honoraire de la Comédie-Française, Catherine Salviat a mis ses pas dans ceux d’Agota Kristof, cette «analphabète» devenue l’un des tout grands auteurs francophones. Dès ce soir, c’est au théâtre du Passage à Neuchâtel, qu’elle entreprend le voyage.

Catherine Salviat, comment êtes-vous entrée en contact avec ce texte?

Nabil El Azan, le metteur en scène, m’avait téléphoné pour me proposer un texte, dont, finalement, il n’a pas obtenu les droits. Puis il est tombé sur «L’analphabète»; je suis férue de biographies, et j’ai trouvé ce récit passionnant. Plus encore que la première proposition de Nabil! Mais je ne connaissais pas du tout Agota Kristof avant d’aborder ce texte.

De quelle façon cette histoire résonne-t-elle en vous?

Je...

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