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«On attaque toujours les étrangers ou les femmes»

Ancrée dans le Valais des années 1970, la comédie chorale et musicale de François-Christophe Marzal raille la Suisse avec intelligence.

12 juin 2019, 00:01
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Formé aux Beaux-Arts à Genève, François-Christophe Marzal est devenu scénariste, producteur et réalisateur aux côtés de la regrettée Patricia Plattner. Après «Attention (aux chiens)», un chassé-croisé avec un détective toxicomane et un gangster en cavale, puis une dangereuse chasse au trésor dans «Au large de Bad Ragaz», il livre une comédie chorale qui raille la Suisse. Rencontre.

François-Christophe Marzal, quelle était votre première envie?

J’ai vu Don Camillo quand j’étais petit. J’ai voulu redonner mon plaisir dans un film proche de Don Camillo avec une opposition entre deux groupes et des personnages de très mauvaise foi qu’on aime malgré tout.

Donc une envie de comédie…

Tout à fait. On se dirige vers une radicalisation de ce qui sort au cinéma. D’un côté on a les blockbusters spectaculaires, ce qui n’est pas une critique, car certains sont très bien. De l’autre, on a les films plus extrêmes, comme ceux présentés...

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