Deux Suisses, dont le Neuchâtelois Léopold Rabus, et deux Allemands forment un quatuor inédit de peintres contemporains exposés à la galerie C. Nés entre 1966 et 1983, ces artistes partagent toutefois une même approche technique réaliste pour nous conter leurs univers, leurs rêves, angoissants ou comiques, et leurs résolutions prises face à l’expérience d’un quotidien aux nombreuses absences.
Que cela passe par la lumière, des motifs surréalistes, ou plutôt «sous-réalistes», des environnements nécessaires ou alibis, le réel, matériel et sensible, est ici rejoué sur une autre partition figurative en forme de «réalité augmentée», version pigments à l’huile. Le résultat est plutôt jubilatoire, mais d’un rire fugace aux prémisses d’une représentation du monde parfois inquiétante, à l’image des paraboles dévoyées de Simon Pasieka ou des inspirations littéraires de Davis Moses au rez-de-chaussée.
En revanche, les détournements très référencés de Stéphane Zaech provoquent souvent une franche hilarité avec ces corps tordus et...