La figure du coach était au centre des deux films nord-américains présentés hier en compétition au Festival de Cannes: "Maps to the Stars", du Canadien David Cronenberg, et "Foxcatcher" (lire ci-dessous), de l'Américain Bennett Miller. Dans les deux cas, le coach n'est pas seulement une figure protectrice. C'est l'homme providentiel qui offre la promesse de rester au sommet (dans le milieu du show-business, dans celui du sport). Parce qu'il incarne des valeurs qui inspirent le respect. Parce qu'il affiche la réussite telle que la société l'envisage. Et parce qu'il sait entretenir sa réputation à coups de spots publicitaires à sa propre gloire.
Hollywood, sa face sombre
David Cronenberg et Bennett Miller font ce qu'on attend de vrais cinéastes: ils explorent le rapport malsain qui lie coach et coaché, quand une relation de dépendance s'installe; ils dévoilent les failles de ces gourous censés mener au plein épanouissement de soi, alors qu'ils...