Jean-Michel d’Hoop n’est pas un homme de demi-mesure. Après avoir décortiqué le commerce des armes à feu dans «Gunfactory», spectacle de sa compagnie Point zéro, à cheval entre le documentaire et le divertissement, le metteur en scène redouble d’ardeur avec «L’herbe de l’oubli».
Une pièce montée sur les cendres de Tchernobyl, qui prend pour carburant la troublante poésie émanant des lieux, de ses habitants d’aujourd’hui, de ses fantômes torturés du passé.
La troupe de marionnettistes belges ne s’est pas contentée de plonger dans les archives et d’étudier la thématique; elle s’est déplacée jusqu’en Ukraine et en Biélorussie, dans la région de Tchernobyl touchée par la catastrophe nucléaire survenue en avril 1986. «Nous voulions que notre méthode artistique prenne la forme d’une implication totale au cœur du sujet», expose Jean-Michel d’Hoop, auteur de l’œuvre finale.
Spectacle primé
A travers son rendu théâtralisé, la compagnie «apporte un regard neuf sur la réalité...