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Mort de Michael Cimino, grand incompris de l’Amérique

Ce génie atypique du Nouvel Hollywood aura enfin vu s’ouvrir «La porte du paradis» après son «Voyage au bout de l’enfer».

04 juil. 2016, 01:08
FILE - In this Oct. 28, 2008 file photo, director Michael Cimino arrives at the third edition of the Rome Film Festival, in Rome.Cimino, whose film "The Deer Hunter" became one of the great triumphs of Hollywood's 1970s heyday, and whose disastrous "Heaven's Gate" helped bring that era to a close, has died. Los Angeles County acting coroner's Lt. B. Kim told The Associated Press that Cimino died Saturday, July 2, 2016,  at age 77. He said Cimino had been living in Beverly Hills but did not yet have further details on the circumstances of his death. (AP Photo/Andrew Medichini, File) Obit Cimino

Réalisateur américain aussi génial que maltraité, c’est l’une des figures légendaires du cinéma hollywoodien des années 1970-1980, qui a tiré sa révérence, samedi à l’âge de 77 ans, sans bruit et sans fureur, alors que ses films, de «Voyage au bout de l’enfer», à «L’année du dragon», en sont gorgés.

Né le 3 février 1939 à New York, Michael Cimino est assez vite qualifié de «petit prodige de Long Island». En 1972, il met un pied dans le cinéma, en collaborant au film de science-fiction de Douglas Trumbull «Silent Running». Ce premier space opera écologique, qui annonce à la fois «Soleil vert» et «Star Wars», lui met le pied à l’étrier. Quatre ans plus tard, il est repéré par Clint Eastwood qui lit, apprécie et achète le script d’un film qui deviendra «Le canardeur». Eastwood fait totalement confiance à ce petit jeune homme, tout de noir vêtu, qui passe son...

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