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«Mon école s’appelait Iouri Gagarine»

La jeune femme signe un premier roman scintillant. Dans la Bulgarie des années 80, une petite fille dotée d’un «grand-père communiste émérite» grandit et voit la chute du Mur.

13 oct. 2016, 00:43
Elitza Gueorguieva, écrivaine.Catherine Hélie

Quand «Les cosmonautes ne font que passer» s’ouvre, sa jeune héroïne découvre son école, le sapin que Iouri Gagarine y a planté en personne, et la mosaïque où le beau jeune homme est en pleine conquête «spéciale». Les conséquences sont multiples et immédiates: a) Elle veut devenir cosmonaute. b) Elle découvre assez vite que cette ambition est réservée aux garçons, son cousin Andreï, par exemple. c) Le chemin du retour de l’école est parsemé d’embûches, en particulier sa voisine et amie Constantza, également «concurrente principale dans la vie».

Votre livre est un roman d’initiation, mais aussi un roman politique. Quel est l’aspect le plus important pour vous?

Je dirais que c’est un peu les deux. C’était important pour moi de raconter à la fois les événements politiques en Bulgarie à travers le regard d’une petite fille qui grandit, de mettre en parallèle le récit d’une société qui s’émancipe d’une dictature...

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