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Marc Aymon

05 juin 2009, 16:07

Quelle est l'évolution pour vous entre «L'astronaute» et «Un amandier en hiver»?
«L'astronaute» était un disque adolescent, maintenant je suis dans la planète adulte. Paradoxalement, plus j'avance et plus j'ai l'impression de rajeunir en faisant confiance à mon instinct. Lui me fait de merveilleux cadeaux, des rencontres... Ce disque est moins amusant que «L'astronaute» mais je le sens plus puissant. Il m'a donné confiance même si je me méfie d'avoir confiance, car si tu en as trop, tu t'endors. Je suis fier pour la première fois de ma vie.

Vous dites que c'est un disque de rencontres...
Je suis surtout attiré par la fibre humaine. Quand j'étais petit je disais «bonjour!» à tout le monde dans la rue. A Paris quand tu le fais tu passes pour un dingue. Mais j'aime ça. «Adolescent» part d'un texte que Patrick Fellay de Charlotte Parfois m'a offert, «Le coup parfait» est un duo avec Mr Roux rencontré lors de la tournée au Québec, «Ne meurs jamais» une rencontre avec un chanteur chilien. Seul à Paris, j'ai eu besoin d'aller vers les gens aussi. J'ai rencontré Frank Margerin, mon héros en bande dessinée. Je lui faisais écouter mes chansons, lui demandais son avis. Il chante aussi sur un titre. C'est un rêve réalisé.

C'est un peu aller au culot?
Ce n'est pas le mot, c'est aller au bout de ses envies. Je ne force rien, c'est lui qui m'a ouvert la porte. Je les pousse tout le temps, il y en a qui s'ouvrent et d'autres pas. Celle de Jean-Louis Aubert ne s'est jamais ouverte. Je n'ai aucun complexe par rapport au culot. /DCH-Le Nouvelliste


> Scène lacustre, sa 6 juin, 19h30
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