Il y a celles, dites domestiques, qui ont pour point de chute un rucher. Et il y a les autres, qualifiées de solitaires, inféodées à un groupe de fleurs dans un rayon de cent mètres. Rayon dont elles ne s’éloignent jamais et où elles finissent par mourir si leur espèce végétale favorite vient à disparaître.
«Pôles, feu la glace»
Biologiste, basée au Musée de la nature du Valais, à Sion, Sonja Gerber est spécialiste des abeilles sauvages. Aussi nommées solitaires puisqu’elles ne vivent pas en colonie.
C’est du comportement de ces dernières durant l’hiver dont l’entomologiste viendra parler, mercredi. Ceci dans le cadre de l’exposition temporaire «Pôles, feu la glace» du Muséum. Durant la saison froide, soit lorsque la température se situe autour des 5 degrés, «les abeilles sauvages tissent un cocon autour d’elles et passent l’hiver dans un état léthargique», relève Sonja Gerber. Auparavant, elles choisissent évidemment, un lieu...