Entrée en matière défiant toute attente hier soir pour les 20 ans du Chant du Gros au Noirmont. A peine ouverte, cette édition a déjà marqué les esprits. Un public déjà fervent mais encore clairsemé a été littéralement amené dans les airs par le guitariste de Téléphone, Louis Bertignac. Près de 8000 festivaliers ont foulé le champ de feu Gros Louis pour la soirée d'ouverture. Un record.
Monsieur Louis Bertignac, son bassiste et son batteur. Une formation destinée à lancer l'ambiance de la manifestation qui a entraîné le public avec elle, explorant certaines reprises en y ajoutant son grain de sel et l'étendue de son âme.
A priori, le guitariste n'avait pas plus de prétentions. C'était largement sous-estimer les tripes de ce musicien au-dessus de la mêlée. Vraiment rock, plus qu'espéré, il se prend pour un grizzly, l'ours polaire.
Le public s'étoffe gentiment. Son profil apparaît sur les écrans géants. Le jumeau de Pierre Richard se lance dans un riff tendre, rappelant le «bon vieux temps». «Cendrillon». La chanson améliorée par une attitude rock bien planante a finalement débouché sur un morceau de «Police». Derrière, quatre écrans géants s'animent de clichés enflammés par des éclairs, qui élargissent l'horizon derrière les musiciens.
La grande scène est déjà largement chauffée que Ben l'Oncle Soul continue à lui insuffler la fièvre du jeudi soir... Eh oui, parce que l'anniversaire doit se poursuivre dans les airs, pour le feu d'artifice du vingtième. /dwi
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