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Les zones d’ombre d’une amitié

Benjamin Constant et Isabelle de Charrière sous un éclairage profondément humain.

23 juin 2016, 00:38
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Dans le livre «Benjamin Constant et Isabelle de Charrière, hôtel de Chine et dépendances», Philippe Thireau éclaire d’un jour singulier la relation entre l’auteur d’«Adolphe» et Belle de Zuylen, son aînée de 27 ans. Cette féministe avant l’heure se maria «par dérision» avec le terne mathématicien de Colombier, Charles-Emmanuel de Charrière.

Mais c’est avec Benjamin qu’elle s’étourdit de paradis opiacés, de discussions jusqu’au bout de la nuit. Ils ont leurs habitudes à l’hôtel de Chine à Paris et le jeune homme se sent à la maison au Pontet, chez le couple de Charrière. Leur relation intime dure de 1787 à 1794, jusqu’au jour où l’inconstant Benjamin rencontre Mme de Staël...

Auteur de pièces de théâtre, d’essais, d’ouvrages historiques et d’un récit sur les jeunes années de Stendhal, Philippe Thireau, Franc-comtois d’adoption, a puisé dans les échanges épistolaires des deux écrivains matière à un récit où «tout est vrai, rien n’est...

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