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Les voyages en avion toujours plus marqués par de fortes turbulences

Le changement climatique peut avoir des conséquences inattendues. Un expert britannique explique que les voyages en avion risquent de devenir toujours plus mouvementés. Le réchauffement planétaire tend à provoquer des turbulences toujours plus fortes.

12 sept. 2016, 12:23
/ Màj. le 12 sept. 2016 à 15:05
Les voyages ne seront bientôt plus de tout repos.

Attachez sa ceinture deviendra sans doute bientôt obligatoire du décollage à l'atterrissage. En effet, on compte de plus en plus de blessés graves dus aux turbulences. Ce fut le cas encore récemment à bord d'un avion reliant Houston, aux Etats-Unis, à Londres. Vingt-trois personnes ont voltigé à travers l'habitacle. "Nous volions aussi tranquillement que possible, quand nous avons été violemment projetés vers le haut comme si quelqu'un nous avait torpillés," avait déclaré un passager.

L'avion avait alors dû procéder à un atterrissage d'urgence à l'aéroport de Shannon, en Irlande, et les blessés ont été emmenés à l'hôpital universitaire de Limerick. Heureusement, personne n'a sérieusement été touché, mais le traumatisme provoqué par une telle expérience n'en restait pas moins bien réel.

 

Le problème, c'est que de telles situations pourraient devenir de plus en plus courantes, ainsi que l'explique Paul Williams, un chercheur à l'Université de Reading, au Guardian. Actuellement, on recense des dizaines de morts dus aux turbulences dans de petits aéronefs et une centaine de blessés chaque année. A une altitude de 10 à 12 km, les changements de température provoqués par l'augmentation du dioxyde de carbone dans l'atmosphère ont pour effet d'augmenter la vitesse des différents flux d'air les uns par rapport aux autres. Cette instabilité génère des turbulences que le pilote ne peut prévoir, faute d'indice visuel.

 

Face à cette problématique, Paul Williams recommande expressément de garder sa ceinture attachée durant un vol, afin de minimiser les blessures. Mais, pour lutter véritablement contre les turbulences, le chercheur préconise de limiter les émissions de dioxyde de carbone, bien que cela reste difficile à mettre en place. Une mesure plus directe consisterait à affiner les méthodes de calcul pour déterminer où et quand pourrait se produire des turbulences. En attendant, autant s'habituer à avoir des vols de plus en plus mouvementés à l'heure de partir en voyage.

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