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Les upercuts de «King Kong Théorie» balancés à Beau-Site

Virginie Despentes adaptée au théâtre. Trash? Oui mais pas que... A voir à Beau-Site demain.

26 mai 2016, 00:47
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«J’écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf...» Virginie Despentes dans le texte, ça percute. Et l’adaptation théâtrale de «King Kong Théorie», pamphlet féministe fulminant, procède d’une gageure. Un défi relevé par la metteure en scène Emilie Charriot, jeune trentenaire tout juste sortie de la Haute Ecole de théâtre La Manufacture, à Lausanne.

Sur scène, Julia Perazzini et Géraldine Chollet, respectivement comédienne et danseuse, donnent voix, corps et chair à la prose crue, brutale de l’auteure de «Baise-moi».

«L’exigence d’oser»

Dans ce brulot autobiographique, l’écrivaine évoque le viol vécu comme une expérience fondatrice; la prostitution, la pornographie revendiquées comme des manifestes libertaires. Mais il y a aussi l’écriture scalpel de Despentes. Et la générosité d’une jeune metteuse en scène portant haut «l’exigence d’oser». A la violence du verbe, la mise en...

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