Paysage de ville, portraits et technologie érigée en style de vie, Sébastien Osswald quadrille tout au sens propre du terme. Accrochées à la galerie Numaga, à Colombier, ses compositions récentes sont premièrement constituées d’une photographie imprimée sur un motif à carreaux se rapprochant du tissu écossais ou d’une nappe de cuisine démodée. Le jeune artiste strasbourgeois retravaille ensuite manuellement chacun des petits carrés à la peinture, comme pour donner une touche artistique plus orthodoxe à un support résolument moderne.
Dans les deux images urbaines en contre-plongée, chacune de ces formes quadrangulaires semble déboucher sur une fenêtre d’immeuble, laquelle dissimulant un appartement serait un lieu de vie à part entière. L’artiste met ainsi en avant la singularité se détachant d’un assemblage mixte et anonyme.
Calligraphie
Ayant vécu trois ans en Chine, Sébastien Osswald transmet dans ses œuvres les influences rencontrées pendant son séjour. Hormis les tissus à carreaux, il emploie aussi...