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Les «mots désinfectants» de Gertrude Stein

Ode intimiste et libre, «IDA» de Gertrude Stein est à voir ce week-end au Temple allemand.

29 sept. 2016, 00:18
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Peinte par Picasso, Picabia, Vallotton, photographiée par Cecil Gertrude Stein (1874 – 1946) fut un phare, un catalyseur dans les bouillonnements artistiques du début du 20e siècle. Papesse de l’avant-garde parisienne des années 1900, mère spirituelle de la «génération perdue» américaine d’avant-guerre, l’écrivaine à l’œuvre inclassable aima la poésie, le cubisme et les femmes en aventurière de tous les anticonformismes. Esprit libre, foncièrement libre.

Porté par la compagnie genevoise des Basors, le spectacle à voir au Temple allemand ce week-end, puise sa substance vive dans «IDA», une fable philosophique emblématique de l’écriture foisonnante, labyrinthique, de l’auteure américaine. Un défi scénique que la metteure en scène Eveline Murenbeeld relève avec un spectacle kaléidoscope où son, projection vidéo et texte se conjuguent entre mondes réel et fantastique.

Seule en scène, la comédienne Julie Cloux habite les mots de son souffle puissant. Des mots qui palpitent, ondoient au gré des salves poétiques fulgurantes,...

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