"Le tribunal a rejeté les demandes des Clodettes portant sur les droits et l'adhésion à la Société de perception et de diffusion des droits des artistes-interprètes" (Spedidam), a indiqué Me Isabelle Wekstein, avocate de la Spedidam. La motivation du jugement n'était pas connue dans l'immédiat.
"Les Clodettes ont eu le courage de s'attaquer à un mastodonte financier qui gère des millions d'euros dans des conditions d'opacité qu'elles dénoncent", a réagi leur avocat.
35 après la mort de Clo-Clo
Aujourd'hui quinquagénaires ou sexagénaires, les plaignantes s'estimaient lésées alors que 35 ans après la mort du chanteur, disent-elles, leurs chorégraphies continuent de crever l'écran sur la TNT, qui rediffuse abondamment des images de l'époque ORTF.
Les 12 danseuses, celles qui ont "le plus d'ancienneté" parmi la vingtaine qui se sont succédé aux côtés du chanteur de 1966 à 1978, avaient assigné en février 2012 la Spedidam en justice à Paris. Elles réclamaient 16'000 euros chacune (19'700 francs), à titre de provision, et une expertise pour vérifier le calcul de leurs droits.
"On est toujours dans l'actualité et la Spedidam a collecté de l'argent avec la variété sans nous le reverser. On se fait avoir", avait assuré au cours de la procédure Lydia "Ketty" Naval, ex-Clodette. Les danseuses, qui disaient avoir travaillé entre 5 et 10 ans pour le chanteur, se plaignaient de n'avoir touché que 100 à 300 euros par an de droits depuis 2010.