Entre «nuit et jour», «noir et blanc», «ombre et lumière», sans que l’on sache de prime abord qui incarne quoi dans cette rétrospective consacrée à Dominique Lévy (*1944) et André Siron (1926-2007), une histoire commune se dessine au Grand-Cachot. Celle de deux artistes qui ont partagé leur vie comme leur pratique de l’art, se nourrissant mutuellement de passions qu’ils abordaient alors en solitaire: «Lui, la musique, la séquence musicale et moi la recherche du zen suite à la découverte de l’Asie dans les années 1980», relève Dominique Lévy.
Dominique Lévy, «Cadence», 2016, encre sur papier marouflé sur toile 100x100cm
Indépendamment, mais ensemble
Il n’est ainsi pas étonnant que Dominique Lévy souligne «qu'[ils] travaillaient indépendamment l’un de l’autre, mais ensemble». Ce petit «indépendamment» tenait alors à la mince verrière de l’atelier dans lequel ils créaient leurs œuvres à Bôle. Pour «seulement» 20 ans toutefois, car quand l’un passait résolument des éclatantes...