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«Le roi d'Olten»

30 sept. 2011, 11:32

«Le roi d'Olten» d'Alex Capus n'a rien d'un notable si ce n'est dans sa façon royale de pousser sans vergogne les portes des habitants d'Olten ou du Rathskeller. En fait, ce roi-là n'est qu'un, j'allais dire vulgaire, (ce qui ne lui convient guère), matou noir et blanc répondant au nom de Toulouse.

Comme Toulouse, Capus ouvre, pour notre plus grand plaisir, les portes secrètes de la vieille ville d'Olten la méconnue et nous présente, à travers divers courts récits, ses surprenants habitants et leur complexe vis-à-vis de leur voisine, la prestigieuse Soleure-la-baroque.

Avec lui, nous ferons connaissance des cheminots de ce n½ud ferroviaire qu'est Olten, d'un éléphant venu se désaltérer dans la piscine municipale, de vieilles dames hooligans et d'ados dont le seul crime consiste à recracher leurs chewing-gums sur les trottoirs.

Capus affectionne, en plus des gens, l'épais brouillard qui enveloppe sa ville dès septembre. Avec lui on a envie d'aller découvrir cette surprenante Olten l'espace d'un week-end, d'aller prendre un verre à la Waadtländerhalle et de se laisser bercer douillettement dans ce brouillard feutré.

«Le roi d'Olten»
Alex Capus
Bernard Campiche
112 pages

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