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«Le rock doit revenir en force»

02 juil. 2011, 12:31

Ils ont dû être secoués, les fans de «Gossip Girl», en entendant «leur» Jenny Humphrey au micro de The Pretty Reckless. Le groupe n'y va pas de main morte lorsqu'il s'agit de dégainer leur rock'n'roll plutôt heavy, bardé de références aux classiques du genre, Led Zep' et AC/DC en tête. Mieux, Taylor Momsen n'a, sur une scène de rock, rien d'une poupée de porcelaine. La voix est puissante et l'attitude au diapason de celle de ses trois acolytes. Interview de la belle, à quelques encâblures du concert du Miles Davis Hall.

Quand et comment avez-vous découvert le rock'n'roll. Et quel impact a-t-il eu sur vous?

Aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours entendu du rock à la maison. Mon père est un fou de cette musique. Plus tard, mon premier vrai concert de rock a été les White Stripes. Ce dont je me souviens c'est que c'était incroyablement puissant au niveau du volume et de l'énergie! Je me suis dit que c'était ça que je voulais faire pour le restant de mes jours… (rires)

Vous n'avez pas choisi la voie facile en lançant un projet de «bon vieux rock'n'roll». On vous aurait plutôt attendu sur des courants plus «trendy», R'N'B, electro…

Ce n'était pas vraiment un choix. J'écris mes chansons, j'aime les jouer, j'aime le rock et la vraie musique. La question de savoir quel chemin prendre pour atteindre le succès ne m'a pas effleuré l'esprit une seconde. J'aimerais contribuer à ramener le rock à l'avant-plan. Le rock'n'roll représente la liberté et les gens devraient rechercher cette liberté. Ils devraient vouloir entendre de la musique vraiment jouée, sans bandes pré-enregistrées... Mais je dois dire que l'accueil de l'album est excellent. Et entendre chaque soir le public chanter les paroles de ses chansons, c'est le plus doux frisson qui soit.

Depuis le printemps 2010, vous avez dû faire près d'une centaine de concerts. Comment vivez-vous l'aventure de la route?

J'adore! Le groupe, les techniciens de la tournée… nous formons une famille. Nous prenons vraiment soin les uns des autres et ça rend les choses très agréables, presque faciles.

Comment parvenez-vous en tournant autant à concilier la comédie, le mannequinat et la musique?

Avant la tournée, je faisais tout en même temps. On travaillait sur l'album, je défilais et je jouais mon rôle de Jenny Humphrey dans «Gossip Girl». Mon régime c'était un peu: Red Bull, cigarettes et nuits blanches… (rires) Heureusement, j'ai un peu amélioré mon hygiène de vie. J'ai quitté la série et là je peux vraiment me concentrer sur la musique.

Est-il difficile de passer d'un métier à l'autre?

Ce n'est pas trop difficile de passer du rock n'roll au mannequinat. Je reste simplement moi-même. Mais écrire, exprimer ma créativité en musique est très différent du fait de jouer un personnage dont la personnalité est inscrite dans un script. Passer de cette grande liberté à des répliques bien définies, à des règles strictes, ça demande toujours une petite adaptation.

Vous souvenez-vous du tout premier concert que vous avez donné?

Oui, c'était nul, comme tout premier concert de tout musicien. Mais il faut bien en passer par là… (rires).

Light Me Up», Universal, 2011. www.theprettyreckless.com
Lundi soir au Montreux Jazz Festival.

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