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Le prix Médicis récompense le roman de Marie Darrieussecq "Il faut beaucoup aimer les hommes"

Le jury du prix Medicis a récompensé l'écrivaine française Marie Darrieussecq pour son roman "Il faut beaucoup aimer les hommes".

12 nov. 2013, 15:48
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Le prix Médicis a été attribué mardi à Marie Darrieussecq pour "Il faut beaucoup aimer les hommes", a annoncé le jury. Ce roman brûlant raconte la passion de deux amants, une Blanche et un Noir.

Ecrivain et psychanalyste, Marie Darrieussecq, 44 ans, aime faire exploser les tabous depuis son premier succès, "Truismes", en 1996. Elle s'attaque, avec ce roman, à la passion, à l'attente de l'autre.

"L'attente, a expliqué la romancière après l'annonce du prix, j'en parle beaucoup car, malgré les luttes féministes auxquelles j'ai participé, nous les femmes, on a une Belle au Bois Dormant dans la tête".

Solange, l'héroïne basque de son précédent roman, "Clèves" (2011), est devenue actrice à Hollywood, où elle rencontre le beau Kouhouesso, second rôle au cinéma, qui a grandi en Afrique, un continent qu'elle va tenter de mieux connaître.

"C'est un livre qui me tient particulièrement à coeur. Peut-être l'un de mes préférés, un aboutissement de mon travail", a raconté la romancière. "Plusieurs trajets de ma vie m'ont mené en Afrique et j'en ai donné mon image", a ajouté l'écrivain, qui a mis 18 mois à écrire ce livre.

Huis clos oppressant

Le journaliste et écrivain néerlandais Toine Heijmans a reçu le prix Médicis étranger pour son premier roman "En mer", thriller psychologique qui embarque le lecteur sur un voilier dans un huis clos oppressant, au coeur de la tempête et d'une âme tourmentée.

Le livre de Toine Heijmans (traduit du néerlandais par Danielle Losman) a obtenu cinq voix au deuxième tour. Les Britanniques Patrick McGuinness ( "Les derniers cent jours") et Alan Hollingshurst ("L'enfant de l'étranger)", l'Américaine Laura Kasischke ("Esprit d'hiver") et la Finlandaise Rosa Liksom ("Compartiment no6") ont eu chacun une voix.

"J'ai mis un an à écrire ce livre, je l'ai commencé en naviguant sur mon bateau. Même une fois à quai près de chez moi, je continuais à écrire sur le bateau en écoutant la radio de bord", a déclaré le romancier néerlandais dont le prochain livre porte sur l'immigration clandestine.

Le prix Médicis de l'Essai a été décerné à la Biélorusse Svetlana Alexievitch pour "La Fin de l'homme rouge ou le temps du désenchantement" (Actes Sud, traduit du russe par Sophie Benech).

Les bonnes feuilles:

 

 

 

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