Le parc et le pressoir du château habillés d’œuvres d’art

A peine a-t-on pénétré dans le parc du château de Cormondrèche que l’on se trouve face à une forme noire lustrée, aux formes sculptées et aux reflets suscitant l’interrogation. Oeuvre d’Eric Sansonnens, cette pièce plonge d’emblée le visiteur au cœur de la thématique qui habite, jusqu’à mi-mai, le château de Cormondrèche. Son parc et son ancien pressoir tout du moins. Soit la matière et la perception qu’en a chacun. Plus loin, une masse cuivrée s’impose face au lac. Ce «tête à tête» d’Etienne Krähenbühl met en scène la légèreté du mouvement, la musique des éléments. La cadence est lancée. A l’intérieur de l’ancien pressoir, ensuite, des cordages de Maude Schneider appellent à l’évasion, des coussins à la paresse. Appel insidieux. Email et faïence les ont façonnés tous deux. Et puis, il y a ce buste de bronze aux mille visages, de Christian Gonzenbach. Autant d’éléments qui semblent appeler le visiteur...