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«Le noir et blanc, c’est ma langue, c’est comme ça que je m’exprime»

Pour son deuxième long-métrage, le Lausannois Germinal Roaux est monté au Simplon pour raconter le sort incertain d’une jeune requérante. Epuré jusqu’à l’essentiel.

11 avr. 2018, 00:01
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Photographe et cinéaste voué au noir et blanc et sensible à la cause des laissés-pour-compte, Germinal Roaux s’est fait cinématographiquement connaître en 2013 avec le poignant «Left Foot Right Foot». Il nous revient aujourd’hui avec «Fortuna», film admirable, primé deux fois à Berlin.

Quelle a été la genèse de «Fortuna»?

Ma compagne travaille avec des requérants mineurs non accompagnés à Lausanne, dans des classes d’accueil. C’est grâce à elle que j’ai été sensibilisé, ou du moins interpellé par la situation de ces jeunes migrants. J’en ai rencontré, j’ai entendu leurs histoires. Par ailleurs, tant comme photographe que cinéaste, je m’intéresse beaucoup au passage à l’âge adulte. A partir de là, j’ai commencé à écrire le scénario, par petits bouts de vécu…

Vous n’avez pas tout de suite impliqué des religieux…

Non, même si la question du bien et du mal me poursuit depuis longtemps, les Frères ont surgi en...

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