Afro-beat-jazz-soul-funk. La musique - plutôt la transe - de Nomo ne peut se résumer en un mot. Il est plus facile de décrire son effet sur le corps: chaude, elle enveloppe rapidement l'épiderme par des riffs de cuivres affolants, des pulsations qui dictent le rythme cardiaque et des trompettes prises parfois de crise de folie.
Le groupe s'est formé à Chicago autour d'Elliott Bergman (saxophone et kalimba). «Invisible cities» est leur quatrième album. «Faire de la musique, c'est vivre dans des villes invisibles, des villes métissées dans notre imaginaire», explique Elliott Bergman. Chicago, Paris, Yaoundé, Jakarta, Rio On les traverse toutes. On y est parfois en même temps. Mais sans jamais vraiment s'y installer. Comme un vol long courrier avec décalage horaire permanent.
Ils seront ce soir à 18h15 sur la scène lacustre et ouvriront le festival. Ce n'est pas un hasard pour ce groupe trop peu connu, travaillant aux frontières des musiques du monde. Un vrai cataclysme musical. /jga
Festi'neuch, scène Lacustre, ce soir à 18h15