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Le mafé d’Alain Mabanckou

A Genève, l’écrivain nous a reparlé d’un des romans remarqués de la rentrée, «Petit Piment», l’histoire d’un orphelin dont la vie est plusieurs fois bouleversée par un pouvoir corrompu.

19 mai 2016, 00:53
mabqanckouu

Attablé devant un mafé dont il remarque qu’il est un peu occidentalisé, Alain Mabanckou répond à nos questions, sans cesse interrompu par des visites plus ou moins opportunes. Dans un premier temps, il tourne résolument le dos à la halle de Palexpo pour éviter d’être reconnu et dérangé, puis peu à peu, c’est lui qui salue les gens, en nous présentant toujours comme sa «grande amie journaliste». Jovial, blagueur, il s’excuse: «Je suis désolé, c’est à l’africaine ici, on s’arrête tout le temps. Comme ça, ce sera l’introduction de votre article: ‘L’interview a été rendue chaotique par l’auteur lui-même, on ne peut pas aligner deux phrases entre le mafé et les gens qui l’interrompent’.» Transcription d’une interview chaotique, donc.

Comment est né «Petit Piment»?

Ce roman est né une année après mon voyage au Congo. J’ai d’abord écrit «Lumières de Pointe-Noire», qui était très autobiographique et parlait de ma...

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