Rien ne semble vouloir freiner le développement du Kazakhstan. Lieu de passage millénaire qui a vu déferler tous les conquérants en quête d’Occident des Huns d’Attila en passant par les Mongols de Gengis Khan, la steppe kazhake plonge dans le 21e siècle entre respect des traditions et avant-gardisme exacerbé. Témoin Astana, nouvelle capitale depuis vingt ans et vitrine des ambitions du président Noursoultan Nazabaïev et de son peuple.
L’ancienne Tselinograd n’a conservé de la période soviétique que quelques immeubles désormais relégués dans une triste banlieue où l’on se rend le moins possible. La nouvelle vie se passe dans les immenses rues du centre, perspectives d’une urbanistique des plus innovantes. Le président lui-même a conçu le symbole de la ville, la tour Bayterek haute de 105 mètres, dessinée par le célèbre architecte britannique Norman Foster. Le remplacement d’Almaty par Astana comme capitale se veut rupture avec le monde de l’économie...