Bien belle saison, l’automne: éclats dorés dans les forêts, chasse dans les restaurants… Et lever de rideau sur la saison des Murs du son. Un petit miracle, répété pour la 17e fois, grâce à l’engagement exemplaire de Philippe Cattin dans la défense des musiques-actuelles-qui-se-réfèrent-peu-ou-prou-au-jazz. Le problème des catégories et des définitions étant ainsi réglé, que nous propose le maître du Petit Paris? Comme toujours, un programme aérien qui survole les styles d’aujourd’hui avec quelques principes bien ancrés: des groupes professionnels déjà formés et expérimentés qui jouent leur musique, pas de reprises, et touchent directement le cœur de Philippe Cattin, lequel a horreur de l’intellectualisation de la musique. Chez lui, l’émotion doit toujours primer.
Gogo Penguin à l’affiche
Cette année, hourra, le retour des Anglais. Le jazz britannique a toujours été à la pointe de la pointe et est resté bien méconnu sur le continent. Brexit ou pas, les deux groupes...